Kit de test rapide Lifecosm pour la tuberculose bovine (Ab) pour le diagnostic vétérinaire

Mycobacterium bovis (M. bovis) est une bactérie aérobie à croissance lente (temps de génération de 16 à 20 heures) responsable de la tuberculose bovine (TB bovine) chez les bovins. Elle est apparentée à Mycobacterium tuberculosis, la bactérie responsable de la tuberculose chez l'homme. M. bovis peut franchir la barrière des espèces et provoquer une infection de type tuberculeux chez l'homme et d'autres mammifères.
Tuberculose zoonotique
L'infection des humains par M. bovis est appelée tuberculose zoonotique. En 2017, l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l'Union internationale contre la tuberculose et les maladies respiratoires (l'Union) ont publié la première feuille de route pour la tuberculose zoonotique, reconnaissant la tuberculose zoonotique comme un problème de santé mondial majeur.[45] La principale voie de transmission est la consommation de lait non pasteurisé ou d'autres produits laitiers, bien que la transmission par inhalation et par la consommation de viande mal cuite ait également été signalée. En 2018, selon le dernier rapport mondial sur la tuberculose, on estime à 142 000 le nombre de nouveaux cas de tuberculose zoonotique et à 12 500 le nombre de décès dus à la maladie. Des cas de tuberculose zoonotique ont été signalés en Afrique, dans les Amériques, en Europe, en Méditerranée orientale et dans le Pacifique occidental. Les cas de tuberculose zoonotique humaine sont liés à la présence de tuberculose bovine chez les bovins, et les régions dépourvues de mesures adéquates de contrôle et/ou de surveillance des maladies présentent un risque accru. Il est difficile de distinguer cliniquement la tuberculose zoonotique de la tuberculose causée par Mycobacterium tuberculosis chez l'homme, et les diagnostics les plus couramment utilisés actuellement ne permettent pas de distinguer efficacement M. bovis de M. tuberculosis, ce qui contribue à une sous-estimation du nombre total de cas dans le monde. La lutte contre cette maladie nécessite une collaboration entre les secteurs de la santé animale, de la sécurité alimentaire et de la santé humaine dans le cadre d'une approche « Une seule santé » (collaborations multidisciplinaires pour améliorer la santé animale, humaine et environnementale).[49]
La feuille de route de 2017 a identifié dix domaines prioritaires pour lutter contre la tuberculose zoonotique, notamment la collecte de données plus précises, l'amélioration des diagnostics, la réduction des lacunes en matière de recherche, l'amélioration de la sécurité alimentaire, la réduction de M. bovis dans les populations animales, l'identification des facteurs de risque de transmission, la sensibilisation accrue, l'élaboration de politiques, la mise en œuvre d'interventions et l'augmentation des investissements. Afin de s'aligner sur les objectifs décrits dans le Plan mondial du Partenariat Halte à la tuberculose pour mettre fin à la tuberculose 2016-2020, la feuille de route décrit les étapes et les objectifs spécifiques à atteindre dans ce délai.